PEUR SUR LE PARC NATIONAL ENTRE CHAMPAGNE ET BOURGOGNE

Publié le par Jean-Pierre Girardot

 

 

Le maire de Châtillon-sur-Seine s’interroge toujours sur les bienfaits du Parc national.

Le futur Parc national crée une nouvelle fois la polémique. Le cœur de Parc est cette fois-ci à l’origine des craintes de certains élus.

 

Pas contents, les élus du Châtillonnais ! En cause, les récentes suggestions des services de l’Etat concernant le futur Parc national, anciennement baptisé Entre Champagne et Bourgogne. L’Etat aurait suggéré une nouvelle délimitation du cœur de Parc aux élus. Cette zone, que ces derniers souhaitent voir s’étendre uniquement dans les forêts domaniales, pourrait s’appliquer à l’ensemble de l’aire de solidarité écologique. Un périmètre qui deviendrait, de fait, beaucoup plus large. « Et au sein duquel les activités économiques se trouveraient menacées », explique un élu côte-d’orien. « Les cœurs de Parc sont soumis à une réglementation particulière, s’inquiète Claude Vinot, vice-président du Groupement d’intérêt public de préfiguration du Parc (GIP) et maire de Recey-sur-Ource. Si la zone est étendue à tout le Pays châtillonnais, l’avenir s’annonce compliqué pour le dynamisme de notre secteur. »

Etat contre communes

A la suite d’un travail réalisé par le GIP, les élus s’attendaient à voir leurs demandes prises en compte. Apparemment, il n’en est rien. C’est donc l’inquiétude qui s’est manifestée hier après-midi lors du conseil communautaire du Pays châtillonnais. Le président de l’assemblée s’est étonné de voir la ville de Châtillon-sur-Seine faire partie intégrante du cœur de Parc. Hubert Brigand, qui n’a jamais caché ses réticences sur ce dossier, craint, comme beaucoup, que le projet ne vienne entraver le développement économique de filières essentielles pour le Châtillonnais comme la pierre ou le bois.

Les élus craignent surtout de voir le ministère du Développement durable imposer ses directives contre la volonté des communes. « Les élus servent-ils encore à quelque chose ? », s’est interrogé publiquement Emmanuel Jurien de La Gravière, délégué de Veuxhaulles-sur-Aube. Le conseil d’administration du GIP se réunira le 19 octobre prochain à Châtillon pour mettre a point la réponse des élus sur cette question délicate

Publié dans PARC NATIONAL

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